Henri de Guise
Henri de Guise, le balafré (1550-1588)
Chef de la ligue catholique, il rêve de gouverner la France !
Henri s’impose sur plusieurs champs de bataille, notamment à Dormans (1575), Vimory et Auneau (1587), ce qui lui vaut une grande popularité auprès des catholiques intransigeants. Par conviction religieuse, il est très hostile à la réconciliation voulue par Catherine de Médicis au début des années 1570, d’autant qu’il soupçonne l’amiral de Coligny d’avoir été le commanditaire du meurtre de son père, François de Guise, en 1563.
Il prend part à l’assassinat de l’amiral la nuit de la Saint-Barthélemy (23-24 août 1572), mais son rôle dans le déclenchement du massacre reste sujet à caution. En 1584, il refuse que Henri de Navarre, chef de file des huguenots et héritier de la Couronne, puisse un jour succéder au roi. Il prend les armes à la tête d’une ligue nobiliaire pour s’y opposer et organise le soulèvement de la population parisienne contre le roi de France Henri III (journée des Barricades, le 12 mai 1588).
Il est assassiné sur l’ordre de Henri III au château de Blois, le 23 décembre 1588, ce qui provoque une révolte nobiliaire, urbaine et ecclésiastique d’une ampleur exceptionnelle.