Ombres & lumières des guerres secrètes
Le musée de l’Armée et l’Université permanente de la Ville de Paris ont proposé, en écho à l'exposition Guerres secrètes, une série de conférences autour des conflits de l'ombre.
Les temps forts du cycle
3 novembre 2016 : Mata Hari ou le badinage fatal
Par le lieutenant-colonel Olivier Lahaie, docteur en histoire, chef de cabinet du chef du SHD.
Celle qui a souvent été dépeinte comme "l'espionne la plus représentative de la Grande Guerre" était en réalité une dilettante ayant tenté d'escroquer les Allemands, puis les Français. Une étude des services de contre-espionnage français de l'époque, ainsi que celle du déroulement du conseil de guerre ayant conduit cette espionne d'opérette devant le peloton d'exécution seront également proposées à l'auditoire.
15 novembre 2016 : Les services secrets britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale
Par Pascal Le Pautremat, docteur en histoire contemporaine et spécialiste en géopolitique.
Le Royaume-Uni a animé en Europe, durant une large part de la Seconde Guerre mondiale, la résistance à l'occupation nazie. Dans cette lutte, le rôle des services secrets britanniques a été fondamental et multiple.
17 novembre 2016 : Jacques Foccart : le Père Joseph de la République ?
Par Jean-Pierre Bat, chargé d’études «Afrique» aux Archives nationales.
Forgé par la Résistance, officier de réserve du service Action du SDECE, conseiller élyséen considéré comme le "père de la Françafrique", homme de confiance du général de Gaulle : Jacques Foccart a incarné les différentes facettes du secret de l'État de 1940 à la fin du XXe siècle avec la décolonisation et ses guerres secrètes comme apogée.