Plein feu sur orgue et vents
Précédée par des extraits de "La Nouvelle Babylone" de Chostakovitch faisant suite à Wagner, Massenet, Saint-Saëns et Franck, la symphonie avec orgue de Saint-Saëns est dédiée à la mémoire de Liszt. Philippe Brandeis conclut ce concert en rayonnante apothéose, dans un somptueux embrasement des voûtes de la cathédrale, attisé par le souffle puissant de l’orgue des Invalides.
Programme
- Wagner, Ouverture de Rienzi
- Massenet, Scènes alsaciennes, d’après Alsace, Alsace !, Extr. des Contes du lundi de Daudet
- Saint-Saëns, Marche héroïque, pour orgue seul
- Franck, Prélude, Fugue et Variation, pour orgue seul
- Chostakovitch, La Nouvelle Babylone, Extr. (musique du film de Kozintzev et Trauberg)
- Saint-Saëns, Symphonie no 3 en ut mineur avec orgue, opus 78
Distribution
- Orchestre de la Musique de l’Air
- Claude Kesmaecker, direction
- Soliste : Philippe Brandeis, organiste titulaire des Grandes Orgues de Saint-Louis des Invalides
La brillante ouverture de Rienzi, 3e opéra de Wagner ouvre ce concert. Créé à Dresde en 1842, cet opéra n’est donné à Paris qu’en 1869, à l’aube de la déclaration de guerre de Napoléon III à la Prusse.
Massenet confie ensuite à l’orchestre sa douleur de l’arrachement de l’Alsace, perdue en 1870. L’orgue fait alors son entrée, aux accents de la Marche héroïque dédiée par Saint-Saëns à la mémoire du peintre Henri Regnault, engagé comme lui dans la Garde nationale et décédé lors de la bataille de Buzenval le 19 janvier 1871, suivie du tryptique, dédié par Franck à Saint-Saëns.
Précédée par des extraits de La Nouvelle Babylone de Chostakovitch, illustrant un film sur la Commune de Paris de 1871, la symphonie de Saint-Saëns, composée en 1885-1886, est dédiée à la mémoire de Liszt. Philippe Brandeis conclut ce concert en rayonnante apothéose, dans un somptueux embrasement des voûtes de la cathédrale, attisé par le souffle puissant de l’orgue des Invalides.