Napoléon et Prométhée
Sous les doigts de Muzā Rubackytē, la Fantaisie sur le thème de son lied "Der Wanderer" et deux autres "lieder" de Schubert sont interprétés, avec orchestre puis au piano seul, par la grande pianiste lituanienne. La 7ème symphonie inachevée de Schubert conclut ce concert.
Sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur Nerijus Aleksiejūnas, Ambassadeur de la République de Lituanie en France.
Programme
- Beethoven, Les Créatures de Prométhée, Ouverture en ut majeur, opus 43, pour orchestre
- Schubert / Liszt, Wanderer Fantasie en ut majeur, opus 15, D.760, pour piano et orchestre
- Schubert / Liszt, Deux Lieder : Du bist die Ruh (Tu es le repos), d’après Rückert et Erlkönig (Le Roi des Aulnes) d’après Goethe, pour piano seul
- Schubert, Symphonie no 7 en mi majeur, D.729, dans la version de Brian Newbould, pour orchestre
Distribution
- Orchestre symphonique de la Garde républicaine
- Sébastien Billard, direction
- Soliste : Muzā Rubackytē, piano
Si le choix de l’ouverture de Beethoven fait référence à l’exceptionnel destin de ce héros prométhéen que fut Napoléon, ce programme est, par ailleurs, entièrement dédié à Schubert et à Liszt transcripteur.
Sous les doigts délicats et à la virtuosité fulgurante de Muzā Rubackytē, la Fantaisie sur le thème de son lied Der Wanderer et deux autres lieder de Schubert sont interprétés, avec orchestre puis au piano seul, par la grande pianiste lituanienne.
Après une introduction sur un rythme de marche funèbre et un adagio teinté d’une gracieuse mélancolie, la 7e symphonie, restée inachevée à la mort de Schubert en 1828 et orchestrée ultérieurement, est porteuse d’une dimension nouvelle dans l’univers symphonique du compositeur.