De Gluck à Debussy

Ce récital explore les liens entre les traditions musicales françaises, allemandes et italiennes du XIXe et début XXe siècles. Federico Altare et Nadja Dornik interprètent des œuvres de Saint-Saëns, Debussy, Casella, Strauss et Gluck, révélant leurs connexions et influences réciproques.

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Construit sur une confrontation musicale entre France, Allemagne et Italie, ce programme de récital n’a pas pour objectif de souligner les différences ou de tracer des frontières entre ces mondes musicaux, mais plutôt de créer des ponts entre trois des plus grandes traditions de l’histoire de la musique classique occidentale.

Autour des œuvres de Saint-Saëns, Debussy, Casella, Strauss et Gluck, Federico Altare et Nadja Dornik nous font voyager d’un pays à l’autre, à travers l’univers musical du XIXe et du début du XXe siècles, tout en mettant en lumière leurs relations stylistiques et sentimentales si différentes et pourtant si semblables.

À une époque où les affrontements sous-tendus par des sentiments patriotiques exacerbés sont nombreux, en France, Strauss bénéficie, quant à lui, d’une autorité inégalée en Allemagne.

À cet égard et remontant plus haut en chronologie, les compositeurs français s’intéressent notamment au cas de Gluck. Dans sa fameuse lettre ouverte à Monsieur le Chevalier von C. W. Gluck, Debussy précise ainsi : « Vous fûtes un musicien de cour, votre art fut essentiellement d’apparat et de cérémonie. (...) De vous avoir connu, la musique française a tiré le bénéfice assez inattendu de tomber dans les bras de Wagner. Je me plais à imaginer que, sans vous, ça ne serait non seulement pas arrivé, mais l’art musical n’aurait pas demandé son chemin à des gens trop intéressés à le lui faire perdre ». Mais, en cette circonstance, d’Indy tempère la virulence du propos de Debussy, en ces termes : « Bien qu’étranger de naissance, Gluck se rattache absolument par ses chefs-d’œuvre à l’art français »

Programme

Saint-Saëns, Romance, pour flûte et piano

Debussy, Sonate pour violon et piano (transcription)

Casella, Siciliana e Burlesca

Strauss, Sonate en mi bémol majeur, opus 18, pour violon et piano (transcription)

Gluck, Orphée et Eurydice, Danse des Ombres Heureuses

Distribution

Federico Altare, flûte

Nadja Dornik, piano

Coproduction Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris / musée de l’Armée

Important

Accès unique pour les concerts de 20h par le 129 rue de Grenelle (Face au pont Alexandre III).
Il est nécessaire d'acheter ses billets à la billetterie sur place de 10h à 17h30 ou en ligne