Concerto d'Aranjuez
Dans "Baal Shem", Bloch fait chanter, sous l’archet si sensible d’Elsa Moatti, l’âme juive. L’introduction et le "Rondo Capriccioso", Saint-Saëns révèlent la fougue romantique et la virtuosité d’Elsa Moatti. Dans le "Concerto d’Ajanjuez" de Rodrigo, la sonorité sensuelle, chaleureuse et si élégante de la guitare de Liat Cohen confère à cette œuvre célébrissime une rayonnante séduction.
Programme
- Bloch, Baal Shem, Trois Images de la vie hassidique pour violon et orchestre
- Saint-Saëns, Samson et Dalila, Extr. Bacchanale (Acte III, scène 3) et Introduction et Rondo Capriccioso en la mineur, opus 28 pour violon et orchestre
- Rodrigo, Concerto d’Aranjuez, pour guitare et orchestre
Distribution
- Orchestre de Paris Sciences et Lettres (P.S.L)
- Johan Farjot, direction
- Solistes : Elsa Moatti, violon
- Liat Cohen, guitare
Dans Baal Shem, transcrit pour violon et orchestre en 1939, Bloch fait chanter, sous l’archet si sensible d’Elsa Moatti, une voix profonde et secrète, celle de l’âme juive, aspirant à une forme de transcendance mystique jusqu’à l’illumination intérieure.
Peut-être inspirée de celle de Tannhäuser de Wagner, dont Saint-Saëns favorisa la création parisienne en 1861, l’ardente Bacchanale de Samson et Dalila, opéra créé à Weimar avec le soutien de Liszt en 1877, y fait suite.
Composés en 1863 pour le virtuose Pablo de Sarasate, Introduction et Rondo Capriccioso du même Saint-Saëns révèlent la fougue romantique et la virtuosité d’Elsa Moatti.
Le Concerto d’Ajanjuez de Rodrigo, créé en décembre 1940, conclut ce programme. La sonorité sensuelle, chaleureuse et si élégante de la guitare de Liat Cohen confère à cette œuvre célébrissime une rayonnante séduction.