Des prêts exceptionnels de Monnaies de la BNF
Dans le cadre de la préparation de l’exposition Chevaliers et bombardes. D’Azincourt à Marignan, 1415-1515, le musée de l’Armée recevra quelques trésors de la collection du département des Monnaies, Médailles et Antiques de la Bibliothèque nationale de France. Ces pièces seront visibles dans les salles du musée, pendant plus d’un an.
Héritier du cabinet des médailles des rois de France, ce département constitue aujourd’hui la section archéologique de la BnF. En raison des travaux qui y sont actuellement menés, un prêt d’oeuvres exceptionnelles a été consenti au musée de l’Armée pour l’exposition Chevaliers et bombardes. Une vitrine spécialement aménagée dans les salles des armes et armures anciennes sera l’écrin de précieuses monnaies et médailles médiévales parmi lesquelles deux pièces frappées dans la première moitié du XVe siècle.
Cette médaille en or représente le roi Charles VII à cheval. La figure du roi chevalier symbolise la reconquête des territoires occupés par les Anglais à la fin de la guerre de Cent Ans.
Une lecture imagée de l’Histoire
Porteuses des armes de France et d’Angleterre, cellesci témoignent de la double monarchie, sombre épisode de la guerre de Cent Ans au cours duquel un gouvernement anglais était installé à Paris, alors que le Dauphin de France (futur Charles VII) s’était réfugié à Bourges. De plus, frappées à la suite des victoires de Charles VII mettant fin à la guerre de Cent ans, trois Calaisiennes en or seront également exposées. D’un diamètre important, elles donnent l’image du roi Charles VII, tantôt en majesté, tantôt en chevalier, sur le mode des représentations sigillaires. Elles célèbrent l’action du monarque qui, grâce à son armée moderne, a récupéré l’ensemble des territoires français occupés par les Anglais à l’exception de la ville de… Calais, occupée depuis 1347 et restée anglaise jusqu’en 1558.
Antoine Leduc, assistant de conservation au département artillerie.
Bassinet à bec de passereau. Fer forgé, vers 1380 – 1420 Ce type de défense de tête était en usage lors de la bataille d’Azincourt (1415).
La SAMA en quelques lignes
Association loi de 1901 reconnue d’utilité publique, la Société des Amis du Musée de l’Armée (SAMA) est aux côtés du musée depuis plus d’un siècle. Ses statuts lui confient les missions d’enrichir les collections du musée, de contribuer à son rayonnement en France et à l’étranger et de participer à son développement. Pour les mener, elle s’appuie sur le réseau français et international de son millier de membres auquel elle propose des activités en lien avec les projets du musée : conférences, visites, édition d’une revue, gestion d’un site internet. Elle correspond avec une dizaine de sociétés d’amis de musées militaires étrangers. Participation à l’acquisition de pièces, dons de tableaux, de documents et d’objets (uniformes, armes, emblèmes, objets du quotidien…), la SAMA conduit son action grâce aux cotisations de ses adhérents.
Société des Amis du Musée de l’Armée (SAMA)
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