Dans le contexte actuel où émergent des conflits armés d’un nouveau type, cette exposition montre en quoi les guerres secrètes sont un des modes d’action des États contemporains, tant du point de vue politique et diplomatique que militaire.
La période couverte s’ouvre avec le Second Empire, au cours duquel se mettent en place les premières institutions destinées au renseignement ; elle se termine à la chute de l’Union soviétique en 1991. La Seconde Guerre mondiale tout comme la Guerre froide tiennent une place essentielle dans l’exposition. Si la France en constitue le fil directeur, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les États-Unis et l’Union soviétique sont également représentés.
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Univers souvent fantasmé, le monde secret du renseignement et des actions clandestines est connu du grand public par la fiction. Loin de le nier, l’exposition part des images et des clichés qui peuplent l’imaginaire collectif pour aider ses visiteurs à mieux comprendre ce moyen d’agir essentiel des États contemporains. Si l’objectif n’est pas de lever le voile sur les grandes affaires d’espionnage, le parcours proposé offre des clefs de lecture pour mieux démêler le vrai du faux en s’appuyant sur des archives audiovisuelles et des extraits de films de fiction. Opposant l’ombre et la lumière, le visible et l’invisible, la transparence et l’opacité, elle permet d’appréhender la réalité complexe du renseignement et de l’action clandestine.
Confronter fiction et réalité
––––––––––––––––––––––––Univers souvent fantasmé, le monde secret du renseignement et des actions clandestines est connu du grand public par la fiction. Loin de le nier, l’exposition part des images et des clichés qui peuplent l’imaginaire collectif pour aider ses visiteurs à mieux comprendre ce moyen d’agir essentiel des États contemporains. Si l’objectif n’est pas de lever le voile sur les grandes affaires d’espionnage, le parcours proposé offre des clefs de lecture pour mieux démêler le vrai du faux en s’appuyant sur des archives audiovisuelles et des extraits de films de fiction. Opposant l’ombre et la lumière, le visible et l’invisible, la transparence et l’opacité, elle permet d’appréhender la réalité complexe du renseignement et de l’action clandestine.
Chevalière à chaton mobile, destinée à cacher une pilule de cyanure, ayant appartenu au lieutenant René Drap de la mission Diane (Plan Sussex)
Seconde Guerre mondiale MM Park – Collection Sussex
© D. Soulier Collection Sussex - MM Park
Seconde Guerre mondiale MM Park – Collection Sussex
© D. Soulier Collection Sussex - MM Park
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Cette première partie rappelle la création des services secrets, leur organisation et leur évolution, le métier et les moyens de l’agent. Conçu tel un « mode d’emploi », elle présente le contexte et la conception des guerres secrètes, qui jouent le rôle d’un instrument intermédiaire entre les guerres ouvertes et l’action diplomatique menée par les États. L’organisation et l’évolution des services secrets français mais aussi britanniques, américains et soviétiques sont exposées par l’évocation de responsables et de lieux emblématiques du renseignement tels les bureaux de la CIA à Washington puis à Langley en Virginie ; du SOE à Baker Street, rue des détectives privés à Londres ; du MI6 dans le quartier de Vauxhall sur les bords de la Tamise…
Elle propose par ailleurs une typologie des agents, détaillant leur recrutement, leur formation et les moyens mis à leur disposition pour mener à bien leurs missions. Contrairement à l’image qu’en donne la fiction, les agents ne cumulent pas de nombreuses fonctions, mais ont chacun leur spécialité propre.
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Contexte, objectifs, hommes et moyens des guerres secrètes
––––––––––––––––––––––––Cette première partie rappelle la création des services secrets, leur organisation et leur évolution, le métier et les moyens de l’agent. Conçu tel un « mode d’emploi », elle présente le contexte et la conception des guerres secrètes, qui jouent le rôle d’un instrument intermédiaire entre les guerres ouvertes et l’action diplomatique menée par les États. L’organisation et l’évolution des services secrets français mais aussi britanniques, américains et soviétiques sont exposées par l’évocation de responsables et de lieux emblématiques du renseignement tels les bureaux de la CIA à Washington puis à Langley en Virginie ; du SOE à Baker Street, rue des détectives privés à Londres ; du MI6 dans le quartier de Vauxhall sur les bords de la Tamise…
Elle propose par ailleurs une typologie des agents, détaillant leur recrutement, leur formation et les moyens mis à leur disposition pour mener à bien leurs missions. Contrairement à l’image qu’en donne la fiction, les agents ne cumulent pas de nombreuses fonctions, mais ont chacun leur spécialité propre.
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Pistolet automatique Colt modèle 1908 Baby, de calibre 6,35 mm
Maldon, Combined Military Services Museum
© musée de l’Armée / Emilie Cambier
Maldon, Combined Military Services Museum
© musée de l’Armée / Emilie Cambier
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La deuxième partie ouvre sur l’action en présentant la diversité des opérations confidentielles, secrètes et clandestines, en expliquant les deux grandes fonctions assignées aux services secrets, que sont le renseignement et le contre-espionnage d’une part, les opérations spéciales, la désinformation et la déstabilisation d’autre part.
Les opérations clandestines et subversives consistent à « voir l’invisible », à être invisible, à surprendre l’adversaire sans se faire surprendre, à agir dans l’ombre, grâce à des moyens humains ou techniques : renseignement, contre-espionnage, sabotage, attentats, opérations d’élimination, enlèvements, désinformation et propagande. Ces actions, par nature illégales à l’étranger, s’inscrivent dans un cadre de contrôle spécifique, non sans éventuelles tensions entre le donneur d’ordre gouvernemental et les services chargés de leur exécution.
Comme une mise en lumière, la fin du parcours rappelle certaines opérations dévoilées au grand jour par les médias. Constituant le plus souvent un signe d’échec, cette irruption dans la sphère publique des affaires et parfois de leurs acteurs peut en outre occasionner des dégâts collatéraux.
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La mise en œuvre des guerres secrètes : formes et mécanismes
––––––––––––––––––––––––La deuxième partie ouvre sur l’action en présentant la diversité des opérations confidentielles, secrètes et clandestines, en expliquant les deux grandes fonctions assignées aux services secrets, que sont le renseignement et le contre-espionnage d’une part, les opérations spéciales, la désinformation et la déstabilisation d’autre part.
Les opérations clandestines et subversives consistent à « voir l’invisible », à être invisible, à surprendre l’adversaire sans se faire surprendre, à agir dans l’ombre, grâce à des moyens humains ou techniques : renseignement, contre-espionnage, sabotage, attentats, opérations d’élimination, enlèvements, désinformation et propagande. Ces actions, par nature illégales à l’étranger, s’inscrivent dans un cadre de contrôle spécifique, non sans éventuelles tensions entre le donneur d’ordre gouvernemental et les services chargés de leur exécution.
Comme une mise en lumière, la fin du parcours rappelle certaines opérations dévoilées au grand jour par les médias. Constituant le plus souvent un signe d’échec, cette irruption dans la sphère publique des affaires et parfois de leurs acteurs peut en outre occasionner des dégâts collatéraux.
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Émetteur-récepteur type SE 90/40, utilisé pour la mission Carthage Seconde Guerre mondiale
Don du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE)
© musée de l'Armée / Pascal Segrette
Don du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE)
© musée de l'Armée / Pascal Segrette
Un dispositif spécifique destiné au jeune public
Un dispositif jeune public propose 12 cartels apportant des clefs de lecture pour décrypter les objets présentés, un livret-jeux pour mener l’enquête tel Sherlock Holmes et des visites ludiques.
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L’exposition réunit pour la première fois un ensemble de près de 400 objets et documents d’archives, pour la plupart inédits. Elle bénéficie de grands prêts d’institutions nationales et privées françaises, britanniques et allemandes, en particulier la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le Combined Military Museum en Angleterre (Maldon, Essex), le MM Park (La Wantzenau) dont l’ouverture au public est prévue pour fin 2016, le service historique de la Défense (Vincennes), mais également la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), les Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine), le Mémorial de Caen, la British Library (Londres), le National Archives (Kew), le Museum in der « Runden Ecke » (Leipzig), l’AlliiertenMuseum (Berlin).
Près de 400 objets
––––––––––––––––––––––––L’exposition réunit pour la première fois un ensemble de près de 400 objets et documents d’archives, pour la plupart inédits. Elle bénéficie de grands prêts d’institutions nationales et privées françaises, britanniques et allemandes, en particulier la Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE), le Combined Military Museum en Angleterre (Maldon, Essex), le MM Park (La Wantzenau) dont l’ouverture au public est prévue pour fin 2016, le service historique de la Défense (Vincennes), mais également la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), les Archives nationales (Pierrefitte-sur-Seine), le Mémorial de Caen, la British Library (Londres), le National Archives (Kew), le Museum in der « Runden Ecke » (Leipzig), l’AlliiertenMuseum (Berlin).
De nombreux objets proviennent également de collections particulières remarquables.
Pour la fiction, EON Productions (Londres), producteur historique de James Bond, le musée Gaumont (Neuilly-sur-Seine), producteur des OSS 117 de Michel Hazanavicius et Mandarin Productions, producteur de la série Au Service de la France ont accepté, à titre exceptionnel, de prêter des objets de leurs collections.
Pour la fiction, EON Productions (Londres), producteur historique de James Bond, le musée Gaumont (Neuilly-sur-Seine), producteur des OSS 117 de Michel Hazanavicius et Mandarin Productions, producteur de la série Au Service de la France ont accepté, à titre exceptionnel, de prêter des objets de leurs collections.
Postiches et matériel de « désilhouettage » utilisés par la Stasi
© Bürgerkomitee Leipzig e.V, Träger der Gedenkstätte Museum in der “Runden Ecke” mit dem Museum im Stasi-Bunker
© Bürgerkomitee Leipzig e.V, Träger der Gedenkstätte Museum in der “Runden Ecke” mit dem Museum im Stasi-Bunker
Plus de 30 postes multimédias
33 postes multimédias, réalisés avec le concours du CIC, rythment le parcours, diffusant extraits de films de fiction, archives audiovisuelles et sonores, jeu et animations. Parmi eux figurent un nombre d’interviews :
- celles des anciens Premiers ministres Michel Rocard, Édouard Balladur et Jean-Pierre Raffarin, ainsi que de l’ancien ministre de la Défense Pierre Joxe ;
- celles de grands commis de l’État, le préfet Rémy Pautrat, ancien directeur de la Direction de surveillance du territoire (DST) et le Général Jean Heinrich, ancien directeur du renseignement militaire ;
- celle d’une grande figure de la Résistance, Daniel Cordier, ancien membre du Bureau central de renseignement et d’action (BCRA) et compagnon de la Libération ;
- ou encore celle de Jean-François Halin, scénariste des OSS 117 et co-créateur de la série Au service de la France.
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