L’aventure des Cent-Jours et le Congrès de Vienne
Ainsi s’écroula cet Empire si glorieux, créé par le génie le plus extraordinaire qui ait jamais paru… Ainsi finit la vie politique du grand homme, de cet être colossal, dont le plus grand tort a été de s’être cru appelé à devenir le maître du monde ! Erreur fatale !
Jean-François Boulart (1776-1842), baron de l’empire français, Mémoires.
Le 1er mars 1815, Napoléon débarque à Golfe-Juan à la tête d’un millier d’hommes et marche sur Paris. Envoyée par le roi Louis XVIII pour stopper Napoléon, l’armée rallie l’Empereur qui fait son entrée dans la capitale le 20 mars 1815. C’est le début des Cent-Jours.
L’Europe entière se ligue contre la France, qui n’obtient que le soutien de Murat, roi de Naples. 700 000 hommes menacent la France d’invasion. Napoléon, lui, dispose de 250 000 hommes. Jouant d’audace, il prend l’initiative et se porte contre les positions anglo-hollandaises et prussiennes en Belgique. Mais le 18 juin 1815, l’armée française est écrasée à Waterloo. Vaincu, Napoléon est contraint d’abdiquer une seconde fois le 22 juin 1815.
L’aventure des Cent-Jours n’interrompt pas les négociations diplomatiques qui font l’objet du Congrès international ouvert à Vienne en novembre 1814. Avant même la bataille de Waterloo, les puissances alliées réorganisent à leur avantage le continent européen.